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Portrait : la mobilité à l’international de Camille Cavoleau

L’apprentissage, c’est très bien. Et c’est même encore mieux à l’étranger ! À tout juste 20 ans, Camille Cavoleau a tenté l’expérience après l’obtention de son BTS Assistante de Gestion PME/PMI à l’URMA Vendée. Elle a passé un an à Manchester dans le cadre d’un stage Erasmus +.

Dans quelle entreprise as-tu travaillé ?
C.C “J’ai effectué un stage chez PriveDoc en tant qu’assistante marketing. Cette entreprise a conçu une application qui permet de consulter ou d’échanger des messages en ligne avec un médecin. Et j’ai pu travailler avec des personnes de nationalités différentes.”

Qu’attendais-tu de ce stage ?
C.C “J’ai voulu effectuer un stage Erasmus + parce que j’aime les langues étrangères. Suite à mon bac L, je voulais améliorer mon anglais et vaincre ma timidité. Et sachant que je ne pouvais pas me permettre financièrement de partir à l’étranger en tant qu’étudiante, la bourse était importante pour moi.”

Comment as-tu préparé ton départ ?
C.C “Pour le contrat, la demande de bourse et la recherche de stage, j’ai été aidée par Thierry Garel, référent mobilité à l’URMA Vendée. D’un autre côté, ma professeure d’anglais Mme Mallard m’a soutenu pour ma candidature, avec notamment la rédaction de mon CV et de ma lettre de motivation. Enfin, j’ai trouvé mon stage et mon logement en colocation par moi-même. 

Comment s’est déroulé ton séjour ?
C.C “J’ai dû m’adapter à mon nouvel environnement. J’ai pris des leçons d’anglais sur place dans une école offrant des cours gratuits. Mais pendant le confinement, j’étais en télétravail. Les 3 premiers mois ont été difficiles parce que j’avais plus de tâches et de responsabilités. De plus, l’université était fermée, et j’étais moins en contact avec les autres étudiants. En bref, je ne connaissais personne à mon arrivée et j’ai dû me débrouiller toute seule.

Que retiens-tu de cette expérience ?
C.C “J’ai évolué en 1 an ! Je suis plus autonome, plus confiante, moins timide, et je m’adapte plus facilement. L’école est mon meilleur souvenir, car je me suis fait des amis dans le monde entier. J’ai même découvert des pays que je ne connaissais pas ! Il ne faut pas hésiter à engager la conversation, c’est un bon exercice. Par ailleurs, je ne suis toujours pas habituée aux anglais qui vous appellent “darling”, “sweetheart”, ou “my love” sans vous connaître. Mais, c’est juste une salutation amicale, même si cela peut surprendre.”

Que comptes-tu faire ensuite ?
C.C “Je ne sais pas encore si je veux reprendre une formation l’année prochaine, mais je souhaite pratiquer l’anglais quotidiennement. Mon entreprise m’a proposé un emploi en freelance et à distance. Donc, je peux travailler n’importe où, que ce soit en France ou à Manchester… J’ai répondu positivement à cette offre, mais je n’ai pas encore reçu de contrat.

Quel conseil donnerais-tu pour travailler à l’étranger ?
C.C “Je conseille à tous les jeunes en Erasmus d’utiliser les groupes Facebook “Français à l’étranger”. Cela m’a beaucoup aidé. Il n’y a pas de questions bêtes et on s’entraide entre expatriés. Ainsi, on n’est jamais seul. Il y a aussi l’application Meetup qui m’a permis de faire des activités extérieures et de rencontrer du monde. Par ailleurs, il ne faut pas avoir peur de faire des erreurs en anglais, car les gens vous aident ! Enfin, il ne faut pas hésiter à contacter ses référents en cas de problème.

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