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Les longues études en apprentissage

Afin d’accéder au métier de leur rêve, il y a ceux qui font de très longues études, sans presque jamais voir la réalité du terrain. Et puis, il y a ceux qui se forment en étant en prise directe avec un savoir-faire, tout en faisant des études longues. Ce sont deux destins parallèles. Présenté de cette manière, l’un d’eux semble être bien plus avantageux pour les jeunes. Pourtant, ce dernier cursus souffre encore et toujours d’une vision passéiste du système éducatif. L’apprentissage n’a cependant rien à envier aux études théoriques. En mettant l’épanouissement au centre, en offrant l’opportunité au plus grand nombre de se former de la meilleure manière, l’alternance est aujourd’hui la méthode d’enseignement la plus professionnalisante qui soit. De fait, 9 apprentis sur 10 trouvent un emploi directement à l’issue de leur cursus dans les Centres de Formation de l’URMA des Pays de la Loire.

La théorie, c’est bien…
Depuis quelques années, ils font gonfler les effectifs des apprentis. Ils ont 22 ou 24 ans, parfois plus, et ont déjà de solides diplômes en poche… Avec un master, tout porte à croire que le marché du travail pourrait les accueillir à bras ouverts. Mais pourtant, ces jeunes font le choix de revenir à un niveau bien inférieur à leurs acquis réels. Pour quelle raison ? Simplement parce que leurs longues études théoriques ne leur permettent pas de se projeter dans la réalité de leur futur métier. Malgré les stages, malgré les années passées sur les bancs de l’école à bachoter, ils perdent leur objectif de vue et remettent tout à plat. Ces jeunes ne sont pas en échec scolaire, loin de là. C’est une perte de sens criante que les développeurs de l’apprentissage de l’URMA constatent chez eux. Et cette réalité est d’autant plus vraie avec une nouvelle génération remettant systématiquement en question l’ordre établi. Pour remédier à cette situation, les plus grandes écoles intègrent de l’alternance dans leur cursus. Mais c’est avec de nombreuses années de retard que se réveille un système endormi sur ses lauriers.

“Parfois tout commence en poussant une porte… ou en claquant une porte.”

La pratique, c’est encore mieux…
De nombreux parents sont toujours dans une vision périmée de l’apprentissage. La voie de garage d’hier est cependant très loin de ce préjugé à l’heure actuelle. Aujourd’hui, cette formation est vécue comme une filière d’excellence pour entrer plus facilement dans la vie active. Il est vrai que certains apprentis arrivent en Centre de Formation avec un parcours scolaire chaotique. Mais comme les autres jeunes, ils trouvent ici une manière de se révéler de la plus belle façon, et de s’épanouir en tant que professionnel. En se confrontant au monde de l’entreprise 3 semaines du 4, ils comprennent tout de suite où ils vont. Si les perspectives ne sont pas encore très claires au départ, elles se dessinent très rapidement. Ainsi, leur projet professionnel se construit de manière raisonnée, tout en complétant leurs compétences au fil des années. Car après le CAP, en règle générale, les apprentis n’hésitent pas à enchaîner avec un Brevet Professionnel, une mention, un Brevet Technique des Métiers… Ou encore, à passer d’une spécialité à une autre afin de devenir un professionnel accompli à la fin de leur cursus. Ces jeunes peuvent rester 5 ans en Centre de Formation, et pas simplement pour le plaisir de répondre présent. Ici, ils savent que leurs longues études vont déboucher sur quelque chose de concret.

Pour trouver un emploi
Parce que oui, l’apprentissage ne forme pas toujours aux mêmes métiers que certaines filières générales. Mais cette méthode d’enseignement garantit de trouver un emploi dans la grande majorité des cas. Alors, on peut se poser la question : pourquoi l’éducation nationale pousse des jeunes vers des formations qui ne débouchent sur rien, ou des métiers très peu porteurs ? Il faut leur offrir la possibilité de s’informer, de découvrir, d’expérimenter… C’est seulement en leur faisant confiance qu’on leur permettra de trouver leur voie. Tout dépend s’ils se sentent prêts à s’engager dans le monde du travail. Dans le cas contraire, ils peuvent poursuivre une filière classique, et revenir un peu plus tard. Certains savent qu’ils sont prêts parce que leurs parents sont passés par là. Pour d’autres, ça peut être une passion qui arrive très tôt. Enfin, il y a ceux qui ont besoin de se confronter à un stage pour savoir. Mais ce qui est sûr, c’est que les apprentis ressortent grandis de leur parcours.

Rendez-vous sur www.urmapaysdelaloire.fr pour découvrir la formation en alternance.