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L’apprentissage récompense la motivation

Pendant toute sa scolarité, un élève est évalué en très grande partie par les notes qu’il obtient aux examens. Le système éducatif français est ainsi fait. Malgré les efforts des enseignants pour tirer leurs classes vers le haut, chaque jeune se retrouve avec une étiquette collée sur le front. La notation détermine s’il est un bon ou un mauvais élève de manière presque irrévocable. Comment pourrait-il en être autrement ? Quelle méthode d’enseignement pourrait changer ce fait établi ? Pourtant, le classement des étudiants en fonction de leur capacité à bachoter est préjudiciable quand on y réfléchit. Parce que cela engendre une certaine concurrence, les acteurs de l’éducation ont le sentiment de bien les préparer à la réalité du monde du travail… Une minorité de jeunes peut s’y retrouver, en effet. Mais quand est-il du plus grand nombre ? Comment arriver à leur proposer une réponse éducative capable de les faire grandir ?

Changer de logiciel
Comment expliquer que certains élèves aient déjà marre de l’école, dès la fin de la troisième ? Leurs difficultés scolaires peuvent l’expliquer, mais c’est une réponse bien trop rapide. Parce qu’ils ont des mauvaises notes, ils se dévalorisent et entrent dans une logique de décrochage. Comment leur reprocher ? Quels que soient leurs efforts, ils se retrouvent avec cette étiquette de mauvais élève sur le front. Vu de l’extérieur, on pourrait penser que ce sont les enseignants qui leur collent, mais c’est bien malgré eux. Avec le temps et l’accumulation de mauvais résultats, ce sont les élèves eux-mêmes qui se persuadent d’être nuls… C’est triste à dire, mais le constat est criant de vérité. Pourtant, il n’existe pas un seul jeune qui soit mauvais simplement parce qu’il ne veut rien faire dans la vie. Pour lui, rester enfermé dans une classe est une méthode d’enseignement qui ne lui convient simplement pas.

 

“Aujourd’hui on sait que la voie de la facilité n’est pas celle que l’on croit.”

 

De nouvelles références
Qu’ils arrivent au Centre de Formation à la fin de leur troisième ou après leur bac, leurs repères changent du tout au tout. Les jeunes en apprentissage ont choisi un métier et entrent directement dans le monde du travail. Pour un CAP, ils passent seulement 26 semaines en cours sur 2 ans. Le reste du temps étant consacré au travail en entreprise. Certes, ils sont immergés dans la réalité de leur métier afin d’apprendre sur le terrain. Mais, les apprentis sont loin d’être seuls. 3 référents les aident à canaliser leur motivation. D’une part, les parents qui les soutiennent moralement. D’autre part, les professeurs de leur Centre de Formation qui leur apportent toutes les connaissances théoriques dont ils ont besoin. Et enfin, le maître d’apprentissage qui leur offre son savoir-faire en échange de leur envie d’apprendre. 

Une motivation retrouvée
L’apprentissage est une révélation pour la grande majorité des apprenants. Ils découvrent une autre méthode d’enseignement et constatent qu’ils possèdent de réelles capacités dans un domaine. En règle générale, ils obtiennent de bonnes notes, et ainsi, retrouvent le goût des études. Certains peuvent s’engager dans un cursus de 5 ans en alternant entre l’entreprise et le Centre de Formation, tout en allant très loin dans leur niveau de qualification. Et ceux qui arrêtent leurs études générales afin de revenir vers quelque chose de plus concret font le même constat. Ils n’arrivent pas à voir la finalité de leur master, quelle que soit la matière, et s’inscrivent en CAP pour mieux manipuler, créer et apprendre. Parce que seule la motivation est récompensée dans l’apprentissage, les études sont fondées sur des valeurs différentes.

Le chemin de l’emploi
Et si la motivation est là, qu’en est-il de l’emploi ? La réussite des examens est une bonne chose, mais encore faut-il être recruté après. La réalité des métiers de l’artisanat le prouve et les enseignants de l’URMA Pays de la Loire le constatent chaque année. À peu près 9 apprentis sur 10 trouvent un emploi directement à l’issue de leur formation. Pourquoi ? Parce que ce sont des professionnels accomplis dès leur première embauche et cela rassure énormément les employeurs. Même les grandes écoles proposent aujourd’hui de l’alternance. Cela démontre que l’apprentissage est la meilleure façon d’entrer dans le monde du travail à l’heure actuelle.

Rendez-vous sur www.urmapaysdelaloire.fr pour découvrir la formation en alternance.