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Interview : Titouan Ménard, apprenti Charcutier-traiteur

À 17 ans, Titouan Ménard travaille en tant qu’apprenti dans la boucherie-charcuterie de M. Brehier à Couëron. Après son brevet des collèges, il commence son apprentissage avec un CAP Charcutier Traiteur, et poursuit cette année avec une Mention Complémentaire Employé Traiteur au Centre de Formation de Sainte-Luce-sur-Loire. L’année prochaine, il compte passer son BP toujours dans la même spécialité.

Pensez-vous avoir fait le bon choix pour votre avenir professionnel ?
T.M “Je n’ai aucun regret à l’heure actuelle. Mon but est de créer mon entreprise avec des collègues de mon Centre de Formation. De plus, je fais ce que j’aime. J’ai d’ailleurs été finaliste du concours des “Meilleurs Ouvriers de France” après avoir obtenu une médaille d’or au niveau départemental et régional.”

Avez-vous été soutenu dans votre choix par votre famille et vos amis ?
T.M “Oui, mes parents ne m’ont pas poussé à faire autre chose. Ils m’ont toujours fait confiance. Tant que je fais le métier que j’aime, ils acceptent mon choix d’orientation. D’autant plus que c’est un métier de bouche pas si répandu. Ça reste mon opinion, mais nous ne sommes que 10 dans ma formation. Même s’il y a un peu de concurrence, cela offre beaucoup de perspectives pour la suite.”

Quels sont les clichés sur l’apprentissage qui vous énervent le plus ?
T.M “Certaines personnes pensent que ce sont les mauvais élèves qui vont vers l’alternance. Au collège, des professeurs ne voulaient pas que je m’engage dans cette voie, parce que j’avais des bonnes notes. Ils me poussaient vers des études généralistes. Mais pour moi, c’était clair dans ma tête. J’ai toujours aimé cuisiner. Et pour valider mon choix d’orientation, j’ai fait plusieurs stages, d’abord en 3ème puis pendant mes vacances.”

Quelles vérités sur l’apprentissage voulez-vous que tout le monde sache ?
T.M “Ce n’est pas ce qu’on pense… En réalité, l’apprentissage c’est génial, parce que c’est concret. La formation est centrée sur le métier et les gestes techniques. On passe le plus clair de notre temps en entreprise, et ça, ça me convient parfaitement.”

Dans quel état d’esprit faut-il être quand on cherche une entreprise ?
T.M “Il faut être motivé. Pour ma part, j’ai eu un peu de mal à trouver. En effet, la charcuterie est un métier physique et je n’avais pas la corpulence nécessaire au début… Donc, je n’étais pas tout à fait crédible, mais ma motivation m’a permis de trouver un maître de stage relativement facilement.”

Que diriez-vous à un jeune qui hésite entre l’alternance et une autre formation ?
T.M “S’il a choisi le métier qui lui convient… Qu’il fonce vers l’apprentissage. Il n’y a pas de regret à avoir, car même s’il se trompe, il peut accéder à beaucoup de métiers via l’alternance.”

Et à ses parents ?
T.M “Ils doivent avoir confiance en leur enfant. Si ce dernier fait ce qu’il aime, il aura de bons résultats. Et s’il a de bons résultats, il sera toujours plus motivé… Et réciproquement.”

Le plus important pour vous, c’est le savoir-faire ou le savoir-être ?
T.M “Les deux sont importants… Mais le savoir-être un peu plus. Car si on n’a pas une bonne attitude au travail, ça finit toujours par nous retomber dessus. Et on ne peut pas acquérir le savoir-faire, si un patron ne veut plus nous le transmettre.”

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