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Interview : Sarah Robert, apprentie dans la restauration

Avec son Bac L en poche, Sarah Robert s’engage d’abord dans des études d’art. Mais cette prépa “Animation” ne la séduit pas, et au bout de 6 mois, elle décide de se réorienter vers la cuisine par passion. À 19 ans, Sarah travaille en tant qu’apprentie dans le restaurant “Amour de Pomme de Terre” à Nantes et suit en parallèle un CAP Cuisine, dans le Centre de Formation de Sainte-Luce-sur-Loire.

Pensez-vous avoir fait le bon choix pour votre avenir professionnel ?
S.R “Oui parce que c’est exactement l’ambiance que je cherche. Les horaires, l’intensité du travail… J’aime être dans le jus à chaque instant. Pour le moment, je suis en CAP et je veux continuer avec le BP en 2 ans, avant de faire la mention complémentaire “Dessert dans l’assiette ». Avec ce cursus, j’aborderai un maximum de choses et je pourrai partir à l’étranger pour découvrir les cuisines du monde. Et pourquoi pas… Y travailler !”

Avez-vous été soutenue dans votre choix par votre famille ?
S.R “J’ai commencé mes études supérieures dans le privé. L’école était assez chère, et je me suis vite rendue compte qu’il y avait très peu de débouchés à la fin. Quand j’ai choisi de me réorienter vers la cuisine, mes parents étaient finalement plus rassurés. Il y a tellement d’opportunités à saisir en alternance que c’est la meilleure option pour moi, comme pour eux. En plus, j’avais la volonté d’apprendre un métier tout de suite, donc forcément, ils m’ont soutenu.”

Quels sont les clichés sur l’apprentissage qui vous énervent le plus ?
S.R “Quand j’étais au lycée, tout le monde me disait qu’en dehors des filières générales, il n’y avait rien d’autre de valable… Que les bac pro ne servaient à rien, par exemple. Moi je pense qu’au contraire, toutes ces formations sont très utiles. Ça me paraît logique d’apprendre un métier pour trouver du travail.”

Quelles vérités sur l’apprentissage voulez-vous que tout le monde sache ?
S.R “L’alternance me semble assez méconnue, et donc ça peut faire peur. Pourtant, c’est le meilleur moyen d’entrer dans le monde du travail. On a un contrat, un salaire, des responsabilités… 3 semaines sur 4, on est sur le terrain ! En bref, on passe du statut d’étudiant à celui de salarié.”

Dans quel état d’esprit faut-il être quand on cherche une entreprise ?
S.R “Il faut être motivé. Ça peut être long de trouver un maître d’apprentissage. Donc, il ne faut pas baisser les bras en cas de refus. C’est exactement la même chose que pour une recherche de travail classique. Mais il est possible d’avoir de la chance aussi. Personnellement, j’ai été embauchée par le premier restaurant que j’ai contacté.”

Que diriez-vous à un jeune qui hésite entre l’alternance et une autre formation ?
S.R “Je lui dirais qu’avec l’alternance, il sera accompagné par des professionnels. Il aura un salaire et sera directement sur le terrain. Il n’a donc pas à hésiter si le métier l’intéresse.”

Et à ses parents ?
S.R “Ils doivent savoir que c’est une façon très douce d’entrer dans la vie active. À la différence d’autres études, les jeunes ne sont pas lâchés dans la nature sans rien connaître du monde du travail.”

Le plus important pour vous, c’est le savoir-faire ou le savoir-être ?
S.R “L’un ne va pas sans l’autre. On a beau avoir les meilleures compétences, si on est pas capable de s’adapter : ça ne marche pas !”

Rendez-vous sur www.urmapaysdelaloire.fr pour découvrir la formation en alternance.