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Interview : Pierre Grondin, apprenti charcutier-traiteur

Après avoir obtenu son brevet des collèges, Pierre Grondin se lance dans l’apprentissage avec un CAP boucherie. Il continue son cursus avec un BP avant de revenir vers un CAP connexe en charcuterie. Actuellement, Pierre suit une mention complémentaire traiteur à l’URMA Vendée et travaille chez Saveurs Mouilleronnaises à Mouilleron-le-Captif, à seulement 21 ans.

Pensez-vous avoir fait le bon choix pour votre avenir professionnel ?
P.G “Oui parce que j’ai toujours voulu devenir boucher. Je baigne dans le métier depuis tout petit avec mon père. J’ai choisi la voie de l’apprentissage pour entrer directement dans la vie active. J’ai commencé par la boucherie parce que c’est ma première passion. Puis j’ai décidé de faire de la charcuterie et du traiteur parce que c’est complémentaire. En élargissant mon champ d’action, ça va me permettre de réaliser mes petites ambitions. J’ai envie de toucher à tout pour avoir ma propre boîte à moi.”

Avez-vous été soutenu dans votre choix par votre famille et vos amis ?
P.G “Oui parce que mon père est dans le métier. Donc mes parents ont toujours accepté que je choisisse cette voie. Ils veulent le meilleur pour moi.”

Quels sont les clichés sur votre métier qui vous énervent le plus ?
P.G “Ceux qui choisissent le lycée peuvent dire qu’on a plus de vacances. Forcément, quand on passe de l’école à l’apprentissage, il y a beaucoup de choses qui changent. On n’a plus que 5 semaines de congés par an… Mais on est récompensé par une rémunération et on devient vraiment autonome. En bref, on devient adulte alors que les autres ne savent pas forcément ce qu’ils veulent faire plus tard.”

Quelles vérités sur l’apprentissage voulez-vous que tout le monde sache ?
P.G “On est confronté au monde des adultes. Donc on se rend compte de l’investissement qui peut être fait pour progresser. Ça donne une certaine valeur au travail. Et puis ça apporte une certaine ouverture. À la vente, on parle avec beaucoup de personnes différentes et ça me semble important pour se construire en tant que professionnel. Étant un peu timide, j’ai dû mettre ça de côté pour avancer. Maintenant, je m’en sors bien.”

Dans quel état d’esprit faut-il être quand on cherche une entreprise ?
P.G “Il faut de la motivation en premier. C’est hyper important. Pour moi, il faut se déplacer pour postuler et rencontrer son futur employeur. Dans la charcuterie et la boucherie, on recherche pas mal d’apprentis. Donc ce n’est pas si difficile de trouver. Le Centre de Formation peut aussi donner une liste de patrons à contacter en cas de besoin.”

Que diriez-vous à un jeune qui hésite entre l’alternance et une autre formation ?
P.G “Je lui dirais de choisir l’apprentissage. Il y a des avantages et des inconvénients comme partout, mais il va être rémunéré pour apprendre un métier.”

Et à ses parents ?
P.G “Ils doivent écouter ses envies. Si c’est sa voie, ça ne sert à rien de le bloquer.”

Le plus important pour vous, c’est le savoir-faire ou le savoir-être ?
P.G “C’est les deux. Les patrons transmettent leur savoir-faire à leurs apprentis. Cependant, il y a une certaine tenue et un comportement à avoir pour que ça fonctionne.”

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