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Interview : Nastasia Tanguy-David, apprentie dans le tertiaire

Nastasia Tanguy-David commence ses études par un Bac S, puis s’oriente vers un BTS Management des Unités Commerciales. Après deux stages et l’obtention du diplôme, elle finit par s’apercevoir que la vente ne lui convient pas. Ensuite, Nastasia se tourne vers un BTS Comptabilité Gestion en alternance. À 23 ans, elle travaille en tant qu’apprentie chez CERFrance à Saint-Hilaire-de-Chaléons.

Pensez-vous avoir fait le bon choix pour votre avenir professionnel ?
N.T-D “Oui, parce qu’aujourd’hui je m’épanouie vraiment dans ce que je fais. Et c’est l’alternance qui m’a permis de confirmer mon choix. Au début de mes études, j’ai commencé par un BTS en formation initiale… Il m’a fallu du temps pour me rendre compte que la vente ne me convenait pas. Quand j’ai souhaité me réorienter, j’avais vraiment envie de mettre un pied dans le monde du travail. De fait, la voie de l’apprentissage s’est imposée de manière évidente.”

Avez-vous été soutenue dans votre choix par votre famille et vos amis ?
N.T-D “J’ai toujours été très soutenue par mes parents, quels que soient mes choix. Eux-même n’ont pas fait beaucoup d’études, donc ils étaient très contents que je m’accroche, et qu’en plus ça me plaise.”

Quels sont les clichés sur votre métier qui vous énervent le plus ?
N.T-D “Les gens peuvent penser qu’on est toujours assis derrière un ordinateur, et qu’on ne fait rien… Ou encore, que c’est facile ! Mais ce n’est pas vrai. La comptabilité est un domaine qui comporte des difficultés à maîtriser. En plus du savoir-faire, il faut de bonnes connaissances juridiques pour connaître les subtilités du métier. En bref, il faut être très consciencieux.”

Quelles vérités sur l’apprentissage voulez-vous que tout le monde sache ?
N.T-D “J’aimerais faire savoir qu’il existe des formations en alternance pour travailler dans le tertiaire. C’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup d’écoles, mais ça apporte tellement d’expérience par rapport à une formation classique. Comme la pratique est omniprésente, on évolue beaucoup plus vite. Par conséquent, les notions vues à l’école sont apprises plus vite puisqu’on y est confronté tous les jours en entreprise.”

Dans quel état d’esprit faut-il être quand on cherche une entreprise ?
N.T-D “Il faut être très dynamique et ne pas avoir peur d’essuyer des refus. Pour ma part, j’ai mis deux mois à trouver un maître de stage. Au départ, je voulais faire une licence en gestion de portefeuille… Mais la formation ne collait pas aux besoins des entreprises que je contactais. Plutôt que de refuser ma candidature, CERFrance m’a demandé de changer de formation ! J’ai donc trouvé une école de comptabilité ! Rencontrer cette entreprise a été une vraie chance pour moi.”

Que diriez-vous à un jeune qui hésite entre l’alternance et une autre formation ?
N.T-D “Il doit peser le pour le contre pour voir ce qui lui correspond le mieux. Cependant, je lui dirais aussi qu’avec l’apprentissage, il aura la chance d’être accompagné dans son projet professionnel. Que ce soit à l’école pour les connaissances techniques, et en entreprise pour expliquer certaines notions si besoin. D’une certaine façon, il apprendra deux fois.”

Et à ses parents ?
N.T-D “Vous avez de la chance : votre enfant va devenir indépendant ! Donc, vous n’avez plus à vous tracasser pour son avenir.”

Le plus important pour vous, c’est le savoir-faire ou le savoir-être ?
N.T-D “Pour moi, c’est le savoir-être. Parce que sans lui, on ne peut pas acquérir de savoir-faire. Il faut être dans un certain état d’esprit pour trouver une entreprise. Avec le bon savoir-être, on est sûr d’en trouver une pour nous embaucher.”

Rendez-vous sur www.urmapaysdelaloire.fr pour découvrir la formation en alternance.