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Interview : Lise Legros, apprentie coiffeuse

Dès la fin de sa 3ème, Lise Legros s’oriente vers la coiffure en apprentissage par passion. Depuis toute petite, elle a toujours voulu devenir coiffeuse. Aussi, Lise a fait des stages de découverte pour confirmer son choix. Actuellement en 2ème année de BP au Centre de Formation de Laval, elle travaille dans le salon “Stepha Tif Coiffure” à L’Huisserie à bientôt 18 ans.

Pensez-vous avoir fait le bon choix pour votre avenir professionnel ?
L.L “Je ne regrette pas, parce que j’apprends et ça me plaît. J’essaie d’aller jusqu’au bout des diplômes de coiffure. Après le BP, je souhaite passer le BTS pour avoir le maximum de portes ouvertes. Je n’ai pas d’objectifs précis en tête, mais je pense aux risques du métier. On peut arrêter du jour au lendemain à cause d’une allergie, ou même d’une tendinite. Donc, passer le BTS peut me permettre d’être commerciale ou dans la vente, tout en restant dans la coiffure.”

Avez-vous été soutenue dans votre choix par votre famille et vos amis ?
L.L “J’ai été très soutenue par ma famille. Ils m’ont conseillé d’aller en apprentissage pour apprendre dans un salon de coiffure et voir l’ambiance, la relation avec la clientèle et ne pas être tout le temps en cours. Nous nous sommes renseignés auprès de la Chambre de Métiers. On a aussi demandé l’avis de plusieurs coiffeuses. Ces dernières nous ont beaucoup conseillé l’apprentissage, plutôt que les lycées professionnels.”

Quels sont les clichés sur l’apprentissage qui vous énervent le plus ?
L.L “Que c’est facile… Qu’il n’y a pas beaucoup d’études à faire et donc que c’est simple. Alors qu’au contraire, c’est très technique. On apprend vraiment tout ce qu’il se passe dans le cheveu. On va jusque dans les cellules avec la biologie. Mais, j’entends encore beaucoup de personnes me dire que l’apprentissage, c’est pour les élèves qui ont des difficultés.”

Quelles vérités sur l’apprentissage voulez-vous que tout le monde sache ?
L.L “On apprend super bien ! Le fait d’avoir un salaire, même si ce n’est pas grand chose au début, ça permet de nous aider à continuer nos études et de nous ouvrir des portes. Contrairement à ceux en IUT qui ne gagnent rien du tout, on devient autonome plus facilement.”

Dans quel état d’esprit faut-il être quand on cherche une entreprise ?
L.L “Il faut être agréable, sociable, savoir bien se présenter, avoir le sourire… Ce sont plein de bons points pour que l’employeur ait une bonne vision de nous. Personnellement, j’ai trouvé facilement une entreprise pour mon CAP et mon BP. Mais nous en parlons en classe, et je sais qu’en CAP certains ont eu des difficultés pour être recrutés. L’âge joue beaucoup. Financièrement, c’est plus facile de prendre quelqu’un qui sort de 3ème pour un patron.”

Que diriez-vous à un jeune qui hésite entre l’alternance et une autre formation ?
L.L “Il doit aller directement en apprentissage parce qu’on alterne les cours et le travail en entreprise. Pour ceux qui n’aiment pas trop être assis sur une chaise en classe, c’est mieux. Il y a aussi le salaire qui nous fait du bien. On se dit qu’on ne travaille pas pour rien ! C’est un changement de rythme aussi, mais quand on est passionné par ce qu’on fait, on s’habitue rapidement.”

Et à ses parents ?
L.L “Je leur conseillerais de l’aider à aller vers l’apprentissage et de se renseigner autour d’eux s’ils ont des doutes : poser des questions à ceux qui sont passés par là pour avoir leur avis… Il faut pouvoir l’aider à s’orienter.”

Le plus important pour vous, c’est le savoir-faire ou le savoir-être ?
L.L “C’est le savoir-faire, parce qu’on peut apprendre plusieurs choses et créer le sien par la suite. Ainsi, on pourra le transmettre à notre tour.”

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