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Interview : Hugo Vinet, apprenti pâtissier

À la fin de sa 3ème, Hugo Vinet se lance en apprentissage. Actuellement en première année de son CAP pâtissier, il travaille au Galion d’Or aux Sables d’Olonnes à seulement 15 ans.

Pensez-vous avoir fait le bon choix pour votre avenir professionnel ?
H.V “Je pense que oui. Au début, je voulais me lancer dans la menuiserie. Mais j’ai commencé à aimer faire de la pâtisserie dès la 4ème, quand j’en ai préparé avec ma mère. Tout de suite ça m’a plu et j’ai voulu continuer à en faire. Après mes 2 ans de pâtisserie, j’aimerais bien faire une mention, puis un CAP boulanger.”

Avez-vous été soutenu dans votre choix par votre famille et vos amis ?
H.V “Mes parents m’ont toujours soutenu dans tout ce que j’ai fait. Ils connaissaient déjà l’apprentissage parce que mon grand frère travaille en tant qu’élagueur grimpeur. Donc, ils savaient déjà comment ça allait se passer.”

Quels sont les clichés sur l’apprentissage qui vous énervent le plus ?
H.V “J’entends que la pâtisserie ça ne s’apprend pas, que c’est trop simple et qu’il n’y a rien à savoir. En bref, que ça consiste juste à faire des gâteaux. Alors que c’est beaucoup plus que ça ! Il faut être très précis pour les grammages… Il ne faut pas faire n’importe quoi.”

Quelles vérités sur l’apprentissage voulez-vous que tout le monde sache ?
H.V “L’apprentissage est beaucoup mieux que le collège, parce qu’on apprend des choses qui vont nous être utiles pour notre avenir.”

Dans quel état d’esprit faut-il être quand on cherche une entreprise ?
H.V “Il faut être patient et savoir gérer ses émotions. Parfois, on peut être refusé par des employeurs ou être en galère. C’est assez difficile de trouver un maître d’apprentissage… Mais pas trop dans la pâtisserie parce qu’il y a beaucoup de restauration. Un certain nombre de pâtissiers cherchent des apprentis, mais d’autres font faillite en ce moment à cause du Covid. Donc, il faut se renseigner et savoir comment ça se passe au niveau entreprise.”

Que diriez-vous à un jeune qui hésite entre l’alternance et une autre formation ?
H.V “Qu’il faut plutôt aller vers l’apprentissage, parce que c’est plus intuitif et intéressant. On manipule et ça nous fait les mains…” 

Et à ses parents ?
H.V “Ils doivent le soutenir parce que ça peut être compliqué d’être en apprentissage. Si on n’est pas soutenu, on peut baisser les bras. Personnellement, j’ai vu tous mes amis partir au lycée. Et je me disais que j’allais déjà travailler alors que les autres non… Après j’ai vu qu’on apprenait beaucoup plus de choses intéressantes, qu’on faisait de la pratique et que c’était beaucoup plus attractif.”

Le plus important pour vous, c’est le savoir-faire ou le savoir-être ?
H.V “Le savoir-être parce que le savoir-faire s’apprend. Le savoir-être, il faut l’avoir.”

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