Carl Davard commence son cursus en passant un Bac Pro Cuisine au lycée. Ensuite, il décide de s’orienter vers un CAP pâtisserie en alternance pour revenir vers la cuisine plus tard. Mais comme la spécialité lui plaît, il choisit de continuer dans ce domaine. Carl effectue d’abord une mention complémentaire en pâtisserie. Puis, il a l’opportunité de partir en stage pendant un an à Londres. Aujourd’hui, Carl termine tout juste son BTM et est recruté par son entreprise, le Fournil de Patton à Angers, en tant qu’ouvrier à seulement 24 ans.
Pensez-vous avoir fait le bon choix pour votre avenir professionnel ?
C.D “Étant donné que le métier me passionne, je pense que oui. Pour l’instant, je n’ai aucun regret et je me vois bien continuer encore pas mal d’années. J’ai bifurqué de la cuisine à la pâtisserie parce que j’ai plus d’inspiration dans ce domaine. Ça se fait tout seul et je suis embauché dès la fin de mon apprentissage.”
Avez-vous été soutenu dans votre choix par votre famille et vos amis ?
C.D “Depuis que j’étais petit, je savais que je voulais faire un métier de bouche. Je pensais que c’était plus la cuisine, mais au final, c’était plus la pâtisserie. Mais mes parents m’ont toujours soutenu et accompagné dans cette voie. J’ai un parrain qui est cuisinier. Donc, il m’a un peu emporté dans ce métier. De plus, mes parents connaissaient l’apprentissage.”
Quels sont les clichés sur votre métier qui vous énervent le plus ?
C.D “Je n’ai jamais entendu de clichés par rapport à l’apprentissage. Au contraire, on m’a toujours dit que c’était une bonne voie quand on a un métier en tête.”
Quelles vérités sur l’apprentissage voulez-vous que tout le monde sache ?
C.D “Ça apprend la vie, déjà. On entre dans la vie active en étant jeune. Ainsi, ça permet de prendre en maturité plutôt rapidement.”
Dans quel état d’esprit faut-il être quand on cherche une entreprise ?
C.D “Il faut avoir conscience qu’on va travailler pour un employeur qui a ses propres enjeux et a besoin de gagner de l’argent. Alors, il faut être prêt à travailler et se rendre disponible pour lui. Ce n’est pas juste une question de salaire. On a beaucoup de responsabilités et il faut s’y tenir. L’employeur compte sur nous et nous accorde sa confiance. Pour ma part, je n’ai jamais eu de difficultés à trouver un maître de stage.”
Que diriez-vous à un jeune qui hésite entre l’alternance et une autre formation ?
C.D “Je lui conseillerais l’apprentissage. Ça va lui permettre de prendre en maturité. On rentre très vite dans la vie active avec les responsabilités que cela implique, alors qu’à l’école on est un peu chouchouté.”
Et à ses parents ?
C.D “Je leur conseillerais de laisser leur enfant prendre son envol. Ça lui fera le plus grand bien, je pense. En plus, c’est une décision qui revient au jeune.”
Le plus important pour vous, c’est le savoir-faire ou le savoir-être ?
C.D “Le savoir-être passe avant le savoir-faire, parce que c’est important de vivre en communauté. On travaille en équipe, donc il faut savoir collaborer. En plus, l’employeur aura plus envie de transmettre son savoir-faire à quelqu’un qui a un bon savoir-être.”
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