L’année de sa 3ème, Alice Chrétien fait un stage de découverte dans un magasin d’habillement. L’expérience ne lui plaisant pas, elle en réalise un deuxième dans un restaurant. Suite à l’obtention de son brevet, elle s’engage dans l’apprentissage et travaille en salle à “L’Éveil Des Sens” à Mayenne. À maintenant 17 ans, Alice est en première année de BP commercialisation et services en hôtel-café-restaurant au Centre de Formation de Laval.
Pensez-vous avoir fait le bon choix pour votre avenir professionnel ?
A.C “Franchement oui, parce que ça me plaît. J’ai plaisir à me lever pour aller au travail. En plus de ça, quand je vois le cursus de mon chef et de ma patronne, ça me donne vraiment envie. Et je me dis que si j’étais restée au lycée, je n’aurais pas eu cette chance de voir aussi loin. Mon objectif, c’est d’acquérir de l’expérience dans plusieurs restaurants pour ouvrir le mien plus tard.”
Avez-vous été soutenue dans votre choix par votre famille et vos amis ?
A.C “Mes amis et mon père oui, mais ma mère un peu moins. Elle pensait au départ que l’apprentissage était une roue de secours pour ceux qui ne réussissent pas à l’école. Mais maintenant, elle me dit que j’ai bien fait de lui tenir tête. Elle est très contente de ce que je fais et elle est très confiante pour mon avenir.”
Quels sont les clichés sur l’apprentissage qui vous énervent le plus ?
A.C “Quand on est en 3ème, on nous dit souvent que l’apprentissage c’est pour les nuls et ceux qui s’en foutent des cours. Ou encore, qu’on va en apprentissage pour gagner de l’argent.”
Quelles vérités sur l’apprentissage voulez-vous que tout le monde sache ?
A.C “Tout simplement que l’apprentissage, c’est être autonome. Cela permet de pratiquer directement dans un restaurant avec de vrais chefs. Ça permet de voir ce que c’est. Et c’est valable pour la pâtisserie ou la boulangerie aussi. Pour moi, la brigade est une deuxième famille parce qu’il y a des liens qui se créent.”
Dans quel état d’esprit faut-il être quand on cherche une entreprise ?
A.C “Il faut être motivé et autonome. Ce n’est pas en y allant les bras croisés qu’on va donner envie au maître d’apprentissage. Pour ma part, ça n’a pas été très difficile de trouver une entreprise.”
Que diriez-vous à un jeune qui hésite entre l’alternance et une autre formation ?
A.C “Tout dépend du métier que ce jeune veut exercer. Mais concernant la restauration, je lui conseillerais l’apprentissage parce qu’on est en entreprise. Ça permet d’entrer plus facilement dans le monde du travail.”
Et à ses parents ?
A.C “Je leur dirais de laisser leur enfant vivre ses propres expériences. Ça ne peut être que bénéfique pour lui.”
Le plus important pour vous, c’est le savoir-faire ou le savoir-être ?
A.C “Le savoir-être est plus important. Dans la restauration, on rencontre beaucoup de clients différents et il faut savoir s’adapter à chaque personne. Le but consiste à leur faire passer un bon moment et ça passe d’abord par le savoir-être… Même s’il faut quand même du savoir-faire aussi.”
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