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5 conseils pour trouver un maître d’apprentissage

L’apprentissage permet d’apprendre un métier artisanal, en étant directement sur le terrain. À la différence d’une formation classique, le savoir-faire est clairement défini dès le départ. Mais cela n’enferme en rien, puisqu’il est possible de se spécialiser pendant plusieurs années, ou encore, de diversifier ses compétences à travers différents cursus. Cela en fait la formation la plus professionnalisante qui soit à l’heure actuelle ! En complément du Centre de Formation, il faut être embauché par une entreprise afin d’être admis en apprentissage. C’est une condition sine qua non. Et ce n’est pas toujours facile pour un jeune, dès 16 ans parfois, de se mettre dans la peau d’un chercheur d’emploi. C’est pourquoi l’URMA des Pays de la Loire leur propose quelques conseils très simples et utiles pour y arriver sereinement.

1. Avoir un projet professionnel
Cela peut paraître évident, mais le choix d’orientation professionnelle doit être fait avant de s’engager en apprentissage. Bien sûr, un jeune a tout à fait le droit de se tromper, ou d’avoir  une idée encore un peu flou de son avenir. La chance avec l’alternance, c’est qu’on peut rapidement corriger le tir. Pas besoin de faire 3 ans d’études avant de s’en rendre compte. Cependant, avec un projet professionnel réfléchi, il pourra exposer clairement ses objectifs à son employeur potentiel. Ce qui est très rassurant pour ce dernier. En effet, un maître d’apprentissage a également ses propres motivations dans son processus de recrutement. Et si les buts respectifs des deux parties se rejoignent, c’est un terreau fertile pour la construction d’une relation de confiance solide et durable.

2. Être motivé
Encore une fois, c’est un conseil tout bête… Mais quand la motivation fait défaut, il vaut mieux aller la trouver ailleurs. Que ce soit dans un autre métier, ou une autre entreprise. Ici, c’est un enjeu de savoir-être qui entre dans la balance. Pourquoi ? Parce que les chefs d’entreprise gèrent une équipe. Et une recrue qui manque de motivation risque de dégrader l’ambiance de travail. L’objectif pour le jeune consiste à démontrer son envie de s’intégrer. Même s’il ne possède pas toutes les compétences nécessaires, il doit se mettre en tête que ce n’est pas grave. Son futur maître d’apprentissage en a conscience et souhaite lui transmettre son savoir-faire. Mais encore faut-il que son apprenti ait envie d’apprendre.

“Parfois tout commence en poussant une porte… ou en claquant une porte.”

3. Identifier des entreprises
C’est valable quel que soit le métier. Un jeune peut être attiré par certaines entreprises, plus que d’autres, pour différentes raisons. Parce que l’une d’elles va l’aider à atteindre ses objectifs plus facilement, ou encore, parce qu’il en a eu de bons échos… Cette sélection en amont entre dans la construction de son projet professionnel. C’est donc une étape qu’il ne faut pas négliger. De plus, en constituant sa propre liste d’entreprises à contacter, cela lui donne des arguments pour convaincre, et lui permet d’en identifier d’autres. En bref, il nourrit sa réflexion tout en défrichant le terrain.

4. Se déplacer
Décrocher son téléphone ne suffit pas ! C’est un réflexe bien pratique au quotidien, mais dans le cas présent, il s’agit de démontrer sa motivation. Il est donc nécessaire de prendre son courage à deux mains, se rendre dans les locaux de l’entreprise et demander à voir le patron. La timidité ou la peur de déranger n’a pas lieu d’être ici. Un apprenti en devenir a ses propres objectifs à remplir, et le temps lui est compté. De fait, il ne doit pas se contenter d’envoyer un CV et une lettre de motivation par la poste ou par email. Il faut les imprimer et les remettre en main propre. De manière très informelle, cela lui permet de faire connaissance avec son employeur potentiel, et mine de rien, de passer un premier entretien ! 

5. Multiplier les candidatures
Même si un jeune trouve une entreprise du premier coup, il est toujours bon de continuer de chercher. Et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, parce qu’il peut avoir la possibilité de choisir son futur employeur ! C’est un luxe qui n’est pas donné à tout le monde, alors autant en profiter. Ensuite, parce qu’un chef d’entreprise peut se rétracter à la dernière minute de façon fortuite… C’est rare, mais mieux vaut avoir une carte dans sa manche si cela arrive. Et enfin, parce que ça lui permet de se constituer un carnet d’adresse et des contacts pour l’avenir. D’ailleurs, dans les Centres de Formation de l’URMA Pays de la Loire, nous conseillons à nos apprentis de changer d’entreprise entre chaque diplôme. Donc, cela l’aide à prendre de l’avance pour la suite de son cursus.

Rendez-vous sur www.urmapaysdelaloire.fr pour découvrir la formation en alternance.