L’apprentissage ne se contente pas d’ouvrir des portes aux apprenants. Cette formation peut également gommer les frontières ! Alors que pour des études théoriques, un programme tel qu’Erasmus + permet uniquement d’étudier à l’étranger dans la plupart des cas. Avec l’alternance, les jeunes voyagent dans le but de travailler avec un maître d’apprentissage d’une autre nationalité. Ainsi, ils en retirent d’autant plus d’avantages puisqu’ils s’immergent dans une culture qui n’est pas la leur grâce à l’entreprise d’accueil. Cependant, un projet de mobilité se prépare en amont afin d’être vraiment bénéfique. C’est pourquoi les Centres de Formation de l’URMA Pays de la Loire représentent une aide précieuse pour ceux qui sont désireux de vivre cette expérience d’expatriation.
- L’émancipation par le savoir-faire
Les voyages forment la jeunesse. C’est d’autant plus vrai avec l’apprentissage en mobilité. Bien entendu, quand un apprenti fait le choix de partir travailler à l’étranger, c’est aussi pour découvrir un pays. Donc en arrivant sur place, ce dernier découvre sa nouvelle ville, son nouveau lieu d’habitation, et visite les lieux d’intérêt du pays. Enfin, il se rend dans son entreprise d’accueil. Cela lui permet de nouer de premiers échanges dans la langue locale, et ensuite d’intégrer l’équipe sur place. Pendant 15 jours à 6 mois, l’apprenti met en pratique les compétences qu’on attend de lui. Et à la fin, il revient en France fort d’un savoir-faire venu d’ailleurs et d’une employabilité exacerbée. C’est donc bien plus qu’un simple stage linguistique qui attend l’apprenant.
“Aujourd’hui on peut passer toute sa vie dans un bureau et passer à côté de sa vie.”
- Le soutien du Centre de Formation
La force de la mobilité dans le cadre de l’apprentissage, c’est qu’un jeune n’est pas lâché dans la nature à l’étranger. Avec un programme Erasmus associé à une université classique, l’étudiant est en complète autonomie. Personne ne vient vérifier s’il est présent en cours… Ou non. C’est tout l’inverse de l’apprenti qui travaille en entreprise et reste en lien avec le Centre de Formation tout au long de son séjour. De plus, pour préparer le voyage, des conseillers mobilité sont nommés dans les différents CFP de l’URMA Pays de la Loire. Ce sont ces derniers qui recherchent des entreprises et nouent des partenariats avec des Centres de Formation à l’étrangers. Ils se rendent sur place afin de mieux préparer le terrain, s’occupent de la plupart des formalités administratives et définissent les objectifs à remplir avec les apprenants en amont. Donc, la mobilité en apprentissage permet aux jeunes de s’émanciper avec le soutien de leurs référents habituels.
- Une expérience qui s’enrichit
En revenant en France, l’apprenant produit un rapport de stage et partage son expérience avec les autres. C’est pourquoi l’apprentissage en mobilité a de plus en plus de succès. En outre, cette initiative est soutenue par les professeurs qui créent des projets en lien avec la mobilité. Ainsi, ils peuvent emmener les apprenants avec eux dans leur concrétisation. Ce fût le cas avec la création d’un Centre de Formation dédié à la mécanique automobile au Bénin, portée par Jérémie Jolly, professeur à l’URMA Vendée, et Placide Gnassounou, responsable du développement économique de la CMA 85. Et ce n’est pas terminé, puisque l’apprentissage en mobilité est une action soutenue par l’État. Très récemment, le Président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Pays de la Loire, Joël Fourny, a pu présenter aux secrétaires d’État en charge des affaires européennes, ainsi que de la jeunesse et de l’engagement, les ambitions de l’URMA Pays de la Loire en la matière. Parce que oui, se former à l’étranger représente un levier essentiel pour le développement des compétences, et donc, l’intégration professionnelle des apprentis sur le territoire.
Rendez-vous sur www.urmapaysdelaloire.fr pour découvrir la formation en alternance.