L’importance de la transmission des savoir-faire

Tandis que certains sont cantonnés à la photocopieuse pendant leur stage de fin d’étude, d’autres intègrent un savoir-faire tout au long de leur cursus. C’est la grande force de l’apprentissage ! En confrontant les jeunes au monde du travail dès le départ, la transmission des gestes du métier est grandement favorisée. De fait, l’alternance est la formation la plus professionnalisante qui soit. Et ce n’est pas pour rien que cette modalité d’enseignement est plébiscitée par tous les professionnels de l’artisanat. En recrutant des apprentis, ces derniers trouvent un moyen de former une nouvelle génération d’artisans. Celle qui sera à même de reprendre leurs entreprises demain ! C’est pourquoi il est important de considérer cette voie de manière objective. Parce qu’elle permet d’offrir de nombreuses opportunités à ceux qui savent les saisir, dans les Centre de Formation de l’URMA des Pays de la Loire, nous sommes persuadés de son bien-fondé.

Savoir bien faire
Quelle que soit l’orientation choisie, pour intégrer un cursus en alternance, il faut être recruté par une entreprise. C’est la condition sine qua non. Donc, un jeune qui souhaite se lancer en apprentissage doit avoir déjà un projet professionnel en tête pour démontrer sa motivation auprès des chefs d’entreprise. En affichant sa volonté de réussir, l’apprenti prouve également qu’il est prêt à recevoir l’enseignement de son maître d’apprentissage. Et de cette manière, la transmission des savoir-faire est favorisée. Car pour apprendre un métier manuel, il n’y a pas d’autres façons de s’y prendre ! Aux côtés des autres salariés sur le terrain au quotidien, l’apprenti se fait la main tout en gagnant de la vitesse. Ainsi, il peut être certain de devenir un professionnel accompli à la fin de son cursus.

“Aujourd’hui on sait que pour bien faire de ses mains il faut une tête bien faite.”

Préserver les techniques
L’apprenti retire un bénéfice de son travail. Et celui-ci n’est pas uniquement financier. Quant à lui, le maître d’apprentissage y trouve son compte également… Et pas uniquement d’un point de vue business. En effet, l’artisanat à longtemps souffert d’une mauvaise image par le passé. Donc, de nombreux métiers sont tombés en désuétude et des savoir-faire se perdent petit à petit. La mécanique automobile, la boucherie, la charcuterie, le BTP… La transmission permise par l’apprentissage représente pour les chefs d’entreprise un excellent moyen de former leurs futurs salariés. En plus de leur inculquer leurs techniques, ils garantissent un avenir à leur entreprise. Car, quand ils partiront à la retraite, ils seront certains de trouver un repreneur.

Saisir les opportunités
En définitive, l’apprentissage permet de mettre en place un système fondé sur la méritocratie. En plus de favoriser la transmission des savoir-faire, cette voie offre de nombreuses opportunités pour trouver un emploi, mais aussi pour devenir patron. La preuve : parce qu’ils n’ont pas besoin de formation supplémentaire à la fin de leur cursus, 9 apprentis sur 10 trouvent un emploi suite à leur contrat. Et avec quelques années d’expérience et un peu de volonté, ils peuvent reprendre ou créer une entreprise. Cela peut arriver de façon assez rapide dans leur carrière, car le secteur de l’artisanat est extrêmement porteur. Boulangerie, pâtisserie, coiffure, restauration, métiers d’art… Tous les savoir-faire peuvent se transmettre. Il suffit de trouver sa passion pour en faire un métier.

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Gestionnaire administratif : un projet bien ordonné

Quand certains se perdent dans leurs études, d’autres gèrent leur avenir de la meilleure manière. Avec le métier de gestionnaire administratif, l’organisation de l’entreprise devient votre vraie force ! Alors, si vous avez la passion pour les chiffres et que le vocabulaire administratif vous anime, lisez la suite.

La passion de la gestion
Qu’elle soit artisanale ou non, chaque entreprise a une existence administrative. Et c’est là que le gestionnaire administratif intervient. Fonction transversale par excellence, ce professionnel remplit des missions aussi diverses que variées. Classement et archivage des documents, gestion des dossiers, rédaction des comptes-rendus de réunion, traitement du courrier… Autant de missions dont toutes les sociétés ont besoin pour assurer leur pérennité, et être prises au sérieux par leurs clients.

Un métier essentiel
Loin d’être un second rôle, le gestionnaire administratif a besoin de rigueur et de connaissances solides pour assurer ses tâches au quotidien. Ce professionnel est avant tout polyvalent et à même de travailler en autonomie. En effet, pour gérer l’activité de l’entreprise correctement, il faut connaître toutes ses spécificités administratives, ses dossiers transversaux, ainsi que les besoins de ses dirigeants. Capable de résister à la pression, ses qualités relationnelles, sa maîtrise de l’informatique et de l’anglais sont des atouts au quotidien.

Un avenir tout tracé
En arrivant sur le marché du travail, un jeune peut intégrer une entreprise dans le secteur qui l’intéresse, et faire le choix de s’y spécialiser par la suite. En effet, chaque poste est très différent d’une société à l’autre et peut offrir de nombreuses opportunités d’évolution. D’ailleurs, avec quelques années d’expérience, il est possible de devenir responsable administratif.

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Interview : Magali Froger, enseignante en fleuristerie

Après une licence d’anglais, Magali Froger s’engage finalement en apprentissage avec un CAP connexe en fleuristerie. Elle enchaîne ensuite avec un BTM, puis un BM, et travaille pendant 5 ans en tant qu’employée en boutique. Rapidement, elle décide de s’orienter vers la formation pour transmettre son savoir-faire. À maintenant 47 ans et depuis 18 années, elle enseigne la fleuristerie à l’URMA Maine-et-Loire.

Pensez-vous que les apprentis ont fait le bon choix pour leur avenir professionnel ?
M.F “Bien sûr. L’apprentissage est une force. Je peux en parler puisque je suis passée d’un cursus classique à l’alternance. J’ai pu me rendre compte que l’apprentissage sur le terrain est bien plus efficace que l’enseignement dans les livres. Vous profitez de toute l’expérience d’un métier et d’une pratique qui se fait quotidiennement avec des situations concrètes. Ça fait toute la différence. Tous les jeunes qu’on a formés, puis qui se sont installés, ont un cheminement plus limpide, plus fluide et plus facile que ceux n’ayant eu que des stages.”

Quel regard portez-vous sur l’apprentissage ?
M.F “Je vois l’apprentissage comme une filière d’enseignement plus dynamique que les autres. Mais également plus précise au niveau de la technicité, parce qu’on exerce directement sa pratique dans des situations réelles. Forcément, un enseignement théorique ne peut pas prévaloir sur l’apprentissage, parce qu’en prime, nos jeunes profitent d’un niveau de formation élevé. Notamment dans le BP, avec la botanique, la gestion… On a des exigences qui sont aussi importantes que dans des hautes études.”

Quel est le cliché sur l’apprentissage qui vous énerve le plus ?
M.F “Les clichés ne m’intéressent pas. Il y en a moins maintenant, et au vu des débouchés de l’apprentissage, ils s’inversent rapidement par rapport aux autres filières… Donc ceux de l’apprentissage n’ont pas lieu d’être.”

Quelles vérités sur l’apprentissage voulez-vous que tout le monde sache ?
M.F “C’est une grosse opportunité. Quand on a la chance d’avoir un maître d’apprentissage qui joue le jeu, il y a un réel échange et de belles expériences se font. Parfois, l’apprentissage peut sauver des jeunes qui se trouvent dans l’impasse. On a fait de belles choses avec l’apprentissage que je ne retrouve pas avec un cursus classique. Il y a une part humaine qui est énorme.”

L’alternance est-il le meilleur moyen de donner du sens à ses études ?
M.F “Oui et quelle qu’elle soit. Parce que c’est plus concret et qu’on est directement face à la vie qu’on va mener en entreprise. On ne cesse d’apprendre de par ses collègues, le terrain, le Centre de Formation… C’est un apport de toute part qui est bénéfique.”

Que diriez-vous à un jeune qui hésite entre l’alternance et une autre formation ?
M.F “Il faut qu’il se connaisse et qu’il sache vers quoi il veut aller. Est-ce qu’il préfère apprendre un métier sur le terrain en ayant des expériences concrètes, ou est-ce qu’il veut encore rester à l’école. Parce que ce n’est pas toujours évident pour un jeune de 15 ans de se lancer en apprentissage. Il faut une certaine maturité, notamment au niveau professionnel.”

Et à ses parents ?
M.F “Je leur dirais qu’il faut faire confiance à leur enfant. Le jeune sait toujours où il veut aller et ce pour quoi il est fait, même si on en doute. S’il a une passion, il faut le laisser y aller. Dans tous les cas, ce sera positif.”

Le plus important pour vous, c’est le savoir-faire ou le savoir-être ?
M.F “Les deux ! Dans certaines situations, on doit mettre le savoir-être devant le savoir-faire. Et parfois c’est l’inverse ! Ce sont deux choses complémentaires.”

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